Tras el asesinato de Marie-Christine Hodeau, esta joven secuestrado el lunes por su trote en Milly-la-Forêt (Essonne), la polémica creció alrededor de la liberación del presunto asesino. Este hombre de 47 años de edad ha sido condenado en prisión de
Nicolas Sarkozy va a recibir ese día la familia de la víctima.
1. Lefebvre de "castración química"
Frederic Lefebvre, portavoz de
2. Hortefeux: el asesinato "se podría haber evitado"
El asesinato de Marie-Christine Hodeau "se podría haber evitado", mientras tanto, dijo el ministro del Interior Brice Hortefeux, con la participación "de los magistrados de todas las sentencias que han tomado la decisión de libertad condicional" del asesino presume.
3. Hamon: "Las palabras de Lefebvre? Indecente"
El portavoz del PS, Benoît Hamon, dijo a la radio RTL que era "indecente", comenta Frederic Lefebvre. "Me parece lamentable y me parece que incluso totalmente indecente", agregó.
"La derecha ha desconectado, ha establecido una política irresponsable en la lucha contra la inseguridad, ella responde con este tipo de propuesta es sintomático de lo que hoy se deriva de este país y este gobierno en materia de seguridad ", dijo además.
4. La unión de los magistrados: "Outrageous"
Los críticos de
- El Presidente de
- El presidente del sindicato de la magistratura (SM, anotó a la izquierda), Emmanuelle Perreux, denunció "atajos rápida" de Brice Hortefeux. Para ella, "designar a alguien a la venganza, es muy demagógico, pero que no resuelve el problema de la tierra".
Ella piensa que sería mejor ", plantea la cuestión más amplia de cómo este tipo de delito es muy grave el apoyo y tratamiento.
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L'UMP demande une loi autorisant la castration chimique: "Indécent?"
L'UMP relance le débat sur la récidive et suscite un tollé...
Après l'assassinat de Marie-Christine Hodeau, cette jeune femme enlevée lundi en faisant son jogging à Milly-la-Forêt (Essonne), la polémique enfle autour de la remise en liberté du meurtrier présumé. Cet homme de 47 ans a déjà été condamné en 2002 à onze ans de réclusion criminelle pour le viol et l'enlèvement d'une adolescente de 13 ans et avait bénéficié d'une libération conditionnelle en 2007, assortie de strictes mesures de contrôle.
Nicolas Sarkozy doit recevoir dans la journée la famille de la victime.
1. Lefebvre pour la "castration chimique"
Frédéric Lefebvre, porte-parole de l'UMP, a allumé la mèche en mettant en cause le système judiciaire puis en demandant une nouvelle loi autorisant la "castration chimique", un traitement censé inhiber les pulsions. "Ne doit-on pas enfin décider la mise en oeuvre de la castration chimique pour ce type d'individu ?", écrit Frédéric Lefebvre dans un communiqué. Selon lui, il faut "tirer les conséquences immédiates en termes de responsabilité et de modification de la loi".
2. Hortefeux: l'assassinat "aurait pu être évité"
L'assassinat de Marie-Christine Hodeau "aurait pu être évité" a quant à lui déclaré le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux, mettant en cause "les juges d'application des peines qui ont pris la décision de libération conditionnelle" du meurtrier présumé.
3. Hamon: "Les propos de Lefebvre? Indécents"
Le porte-parole du PS, Benoît Hamon, a indiqué sur RTL qu'il trouvait "indécents" les propos Frédéric Lefebvre. "Je trouve cela déplorable et je trouve ça même assez indécent", a-t-il ajouté.
"La droite s'est désengagée, elle a mis en place une politique irresponsable en matière de lutte contre l'insécurité, elle y répond par ce type de proposition, c'est symptomatique de ce qu'est aujourd'hui la dérive de ce pays et de ce gouvernement en matière sécuritaire", a-t-il encore déclaré.
4. Les syndicats de magistrats: "Scandaleux"
Les critiques de l'UMP et du ministre de l'Intérieur ont également engendré une levée de boucliers du côté des syndicats de magistrats. Ces derniers n'acceptent pas que les juges d'application des peines soient mis en cause.
- Le président de l'Union syndicale des magistrats (USM, majoritaire), Christophe Régnard, a jugé "scandaleux" qu'on s'en prenne à des magistrats qui ont "appliqué la loi". "
- La présidente du syndicat de la magistrature (SM, classé à gauche), Emmanuelle Perreux, a dénoncé "des raccourcis rapides" de la part de Brice Hortefeux. Pour elle, "désigner quelqu'un à la vindicte, c'est extrêmement démagogique mais ça ne résout pas le problème de terrain".
Elle pense qu'il vaudrait mieux "se poser la question plus globale de la façon dont ce type de délinquance extrêmement grave est pris en charge et traité".